Le CBD, principal cannabinoïde non psychotrope présent dans le chanvre, a démontré des effets positifs sur plusieurs affections médicales. La sérotonine est l’hormone du bonheur. Elle joue un rôle important dans de nombreuses fonctions comme le sommeil et l’humeur. Un déficit en sérotonine peut être à l’origine de troubles de l’humeur et de dépression. La recherche a montré que le CBD a un effet sur la dépression grâce à sa capacité à contrôler la neurotransmission cérébrale de la sérotonine et de la noradrénaline et à se lier activement aux récepteurs de la sérotonine.
La recherche a permis de mettre en évidence la capacité du CBD à empêcher le développement de plaques amyloïdes in vitro (les plaques amyloïdes sont des agrégats qui se forment autour des neurones et les empêchent de bien fonctionner). Par ailleurs, il a été démontré que le CBD régule l’expression de GDK3b, un gène mis en œuvre dans le déclenchement de la Maladie d’Alzheimer.
L’anxiété et le SSPT sont des troubles psychiatriques très courants aux États-Unis et sont notamment associés à la consommation de substances psychotropes. Alors que le cannabis avec sa teneur en THC se révèle anxiogène pendant l’intoxication ainsi que le sevrage, le CBD a montré un potentiel anxiolytique marqué.
L’administration de CBD provoque une diminution des neurones associés à la peur (neurones positifs au c-Fos) et une perfusion directe de CBD dans les neurones de l’amygdale (noyau situé au sein du lobe temporal et fonctionnant comme un système d’alerte de l’organisme) a permis de diminuer des comportements liés à l’anxiété.
Plusieurs études sur l’homme ont montré des résultats positifs du CBD dans les troubles anxieux. L’effet du CBD sur l’amygdale a été étudié dans des études d’imagerie cérébrale et a montré une diminution de l’activation de l’amygdale après administration de CBD.Un autre modèle animal a montré que le CBD modifie le flux sanguin cérébral dans les zones cérébrales qui jouent un rôle dans les symptômes d’anxiété : l’amygdale, l’hippocampe, l’hypothalamus ainsi que le cortex cingulaire.
J Clin Med Res. 2020;12(7):393-403
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